J’étais en train de lire un livre sur la loi d’attraction quand tout d’un coup je me suis vue repenser à ma “transition”.
J’ai traversé plus d’une tempête dans ma courte existence en ce monde, et celles-ci m’ont vraiment faites tomber de plus en plus bas. Ces tempêtes ont commencées dès l’aube du collège, alors autant vous dire que des secousses, j’en ai vécu.
Toutes, les unes après les autres, m’ont formé, façonné, et ont créé un être qui était, ironiquement, devenu adepte du mal-être. Le moment de l’adolescence est celui crée le futur adulte que l’on sera, c’est le moment le plus simple pour formater quelqu’un.
Ces tempêtes m’ont donné habitudes face aux sentiments de désespoir et de tristesse, si bien que, lorsque tout semblait aller mieux, j’attendais simplement que le chaos revienne. J’étais devenue mon propre Chaos.
Cette spirale infernale du mal m’a fait accepter des choses qu’aujourd’hui, jamais je n’accepterais, telles que le dénigrement de ma personne, de la manipulation physique et mentale, et surtout, elle m’a fait sombrer dans un confort qui était pleurs, dépression et estime de moi quasi inexistante.
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que je me rends compte, avec mon vécu, et celui de certaines personnes qui m’entourent, que souvent on prend l’habitude des mauvaises passes sans jamais se dire que, justement, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. On prend l’habitude de se sentir mal, on finit par se dire que c’est normal d’être dénigré ou que de toute façon on finira par se faire trahir, presque comme si on le méritait. Le pire dans tout ça, c’est qu’on devient inconfortable avec le fait de se sentir bien. Être heureux, ça nous effraie. On a peur de s’en sortir, parce qu’on ne sait plus ce que c’est que d’être bien avec soi-m’aime. C’est ce qui s’est passé pour moi. C’est ça, ma transition.
Il est arrivé un moment dans ma vie où, après un accident où, clairement, si mon ange gardien avait été bourré, j’y serais restée, j’ai décidé de ne plus subir la vie, mais de la vivre et pour moi. J’ai commencé à mettre le nez dans le Développement Personnel plus sérieusement, à écrire lorsque quelqu’un me dénigrait ou si je me sentais rejetée, à prendre du recule sur tout mon environnement. Ce que j’aimais, ce que je n’aimais pas, ce que je voulais garder ou changer. Chez moi, intérieur, extérieur, physiquement, psychologiquement. J’ai commencé à remonter à la source de mes blessures, à cerner les facteurs de certains trauma, et surtout, j’ai commencé à me dire OUI, à moi.
C’était flippant, je ne vous le cache pas, oser dire ”non” à quelqu’un à qui vous ne l’avez jamais fait, vous vous méfiez des conséquences. Et au final, à force de creuser au fond de moi je me suis rendue compte que ce dont j’avais peur c’était de me sentir heureuse, d’aller bien.
Non mais vous vous rendez compte quand même? Vous êtes là pour expérimenter l’humanité pendant un temps sur ce plan et vous avez peur de la plus belle chose dans ce monde : l’Amour et le Bonheur. Quelle ironie quand on y pense.
Ayant pris conscience du problème général, les choses autour de moi ont commencé à bouger : séparations, nouvelles que j’attendais depuis des lustres, rencontres, bref, absolument tout commençait à s’aligner. C’était incroyable à vivre.
J’ai osé dire oui au bonheur.
Après plus de dix ans à osciller dans le mal-être, j’avais enfin réussi à sentir cette énergie merveilleuse qu’est le bonheur, la plénitude, la gratitude. Et tout ça sans substances étranges, j’vous vois venir certains !
L’Amour et l’Abondance existent. Et vous savez ce qui est le plus beau là dedans ? C’est qu’on les possède tous, ici, au fond de notre cœur. Il suffit d’oser 💜
Si je vous partage cette petite histoire, c’est pour vous faire prendre conscience que, souvent*, on se complait dans notre mal-être sans prendre les responsabilités de celui-ci. Il ne tient qu’à vous* de sortir de cette zone.
C’est loin d’être facile, il m’a fallu du temps, et encore aujourd’hui parfois j’y re-travaille, mais il ne tient qu’à vous de sourire lorsque la pluie tombe. Cela demande du courage de sortir de sa zone de confort, encore plus quand celle-ci est mêlée d’émotions aussi lourdes, mais ce n’est pas impossible, c’est un-possible.
Ouvrez-vous aux opportunités, à la vie, au bonheur et à la joie. Osez vivre. Osez vibrer.
Osez être vous. Vous en avez les capacités. **
*attention, je ne parle pas des stress post traumatiques ou autres maladies mentales pour lesquelles on ne peut contrôler ”aussi facilement” les choses et pour qui un soutien médical et médicinal est recommandé.
** ceci est mon expérience et mon point de vue. Il peut diverger du vôtre, et cela est tout à fait correct.
”Il n’y a pas de réel, il n’y a que des réalités”
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